Le Comité stratégique des Nouveaux systèmes énergétiques fait évoluer sa présidence

Par   Corentin PATRIGEON

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Publié le 16 mai 2025
Crédit photo CSF NSE
Laurent Bataille, président de Schneider Electric France et président du CSF NSE.
INDUSTRIE. L'association dédiée à l'industrialisation des solutions de décarbonation en faveur de la transition énergétique s'est dotée d'un nouveau président en la personne de Laurent Bataille, à la tête de Schneider Electric France. Un co-président le soutiendra dans son mandat.

Du nouveau au sein du Comité stratégique de la filière des Nouveaux systèmes énergétiques (CSF NSE). Réunie en assemblée générale le 30 avril dernier, l'organisation a nommé Laurent Bataille, le président de Schneider Electric France, à sa tête, aux côtés de Stéphane Michel, directeur général gaz, renouvelables et production de Total Énergies, nommé pour sa part co-président.

Laurent Bataille succède ainsi à Sylvie Jéhanno, présidente-directrice générale de Dalkia, la filiale d'EDF spécialisée dans les services énergétiques, qui a rejoint le comité exécutif du Conseil national de l'industrie (CNI), où elle continuera à représenter le CSF NSE. Ce renouvellement de la gouvernance est prévu par les statuts de l'association, dont la présidence bicéphale doit tourner entre ses quatre membres fondateurs - Engie, EDF, Schneider Electric France et Total Énergies.

Stéphane Michel, directeur général gaz, renouvelables et production de Total Énergies, et co-président du CSF NSE. Crédit photo CSF NSE

Pour rappel, le CSF NSE a été créé en 2018 sous l'impulsion de ces quatre groupes et de l'État, afin d'identifier et d'industrialiser les solutions de décarbonation en faveur de la transition énergétique : ENR, chaleur bas-carbone, efficacité et stockage énergétiques. Treize autres grandes entreprises et une soixantaine d'ETI/PME s'y sont depuis associées, et 22 groupes de travail ont été mis sur pied pour se pencher sur les relations commerciales, les compétences, les approvisionnements et les financements des industriels du secteur.

"Malgré les tensions géopolitiques et commerciales actuelles, je reste convaincu qu'il est possible de fabriquer en France et en Europe les équipements de la transition énergétique les plus stratégiques, et je m'impliquerai aux côtés de l'État et de tous nos partenaires pour définir les technologies sur lesquelles concentrer nos efforts", a réagi Laurent Bataille. De son côté, Stéphane Michel a tenu à saluer "les 1.500 contributeurs" du comité, assurant qu'il aura à cœur "de mettre en œuvre la feuille de route signée récemment avec l'État et les organisations syndicales".


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