Un nouveau président pour le Serce
Par Corentin PATRIGEON
Michel Gioria, président du Serce.
NOMINATION. Michel Gioria a été désigné pour succéder à Yannick Saint Roch à la tête du Syndicat des entreprises de la transition énergétique et numérique. Son mandat portera particulièrement sur l'attractivité des métiers et le renforcement des partenariats.
Les entreprises de la transition énergétique et numérique ont un nouveau président en la personne de Michel Gioria, désigné pour succéder à Yannick Saint Roch à la tête du syndicat les représentant, le Serce. Titulaire d'un master en économie de l'environnement, de l'énergie et des ressources naturelles de l'université de Toulouse, Michel Gioria a débuté sa carrière en 2002 à l'Agence Poitou-Charentes énergie déchets eau (Apcede), devenue depuis l'Agence régionale d'évaluation environnement et climat (Arec).
Il a ensuite rejoint l'Agence de la transition écologique (Ademe), où il a gravi les échelons jusqu'à devenir directeur régional pour l'Île-de-France. En 2021, il est nommé délégué général de l'association France Énergie Éolienne, rebaptisée depuis France Renouvelables. Entre janvier 2022 et mars 2025, il a également présidé la commission ENR et territoires de l'Union française de l'électricité (UFE).
Restructuration autour de deux axes
Un CV qui doit lui permettre de relever les enjeux de la décarbonation et de la transition énergétique auxquels les 260 adhérents du Serce sont confrontés, de l'optimisation énergétique du parc immobilier aux réseaux et infrastructures électriques, en passant par l'accélération de la production d'ENR. "J'ai pleinement conscience que ces défis ne pourront être résolus sans une meilleure identification et attractivité des métiers, ainsi qu'avec un travail partenarial renforcé", a commenté Michel Gioria suite à sa nomination.
Pour ce faire, le Serce a restructuré son activité autour de deux axes : "le premier s'appliquant à maintenir le dialogue avec les grands donneurs d'ordres et les territoires dans le domaine des réseaux et infrastructures ; le second visant à donner davantage de visibilité à la profession sur les usages tertiaires et industriels, notamment en matière d'optimisation énergétique, d'électrification et de digitalisation", précise un communiqué.
En parallèle, l'équipe permanente a été renforcée, et des commissions ont vu le jour sur les thèmes des réseaux intelligents et de la production renouvelable, ou encore de la donnée, de la cybersécurité et de l'intelligence artificielle. Le syndicat, membre associé de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec), représente 135.000 salariés et un chiffre d'affaires de 23,3 milliards d'euros pour la France.
