Schneider Electric va fermer deux sites de production dans le Sud-Est

Par   Corentin PATRIGEON

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Publié le 11 septembre 2025
©iStock/HJBC
Façade du siège de Schneider Electric, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).
FILIÈRE. Le spécialiste de la gestion de l'énergie a annoncé un "projet de redéploiement des activités industrielles et logistiques" pour ses sites de Privas et de Montélimar. En cause : la baisse d'activité "continue" de certaines gammes de produits.

Deux sites de Schneider Electric devraient fermer leurs portes d'ici à deux ans. Le spécialiste de la gestion de l'énergie a annoncé ce 9 septembre 2025 "un projet de redéploiement des activités industrielles et logistiques" de sa filiale CEV (Construction électrique du Vivarais) "à horizon mi-2027", selon une porte-parole de l'entreprise contactée par XPair.

Celle-ci compte une usine à Privas, en Ardèche, qui emploie 113 salariés, et une autre à Montélimar, dans la Drôme, où travaillent 13 employés. Spécialisée dans la fabrication et la distribution de pièces de rechange - telles que des cartes électroniques - pour des gammes d'onduleurs, CEV enregistre "une baisse continue de son activité" depuis la fin de la commercialisation de ces derniers par Schneider Electric, et en prévision de l'arrêt progressif, d'ici à 2030, des pièces de rechange qui y sont liées.

D'après la porte-parole, "les activités de production du site de Privas seraient relocalisées sur le site de Carros (Alpes-Maritimes)", également spécialisé dans les cartes électroniques. Les activités logistiques de Montélimar seraient quant à elles "confiées à un partenaire externe".

Alors que les négociations entre la direction et les partenaires sociaux viennent de débuter, la première assure que "CEV s’engage à proposer à chaque collaborateur impacté au moins un poste de reclassement au sein du groupe sur le territoire français, ou à défaut à trouver la solution la mieux adaptée à sa situation personnelle et professionnelle". Joint par nos confrères de France Info, Carlos Marques, délégué syndical de Force Ouvrière, a pour sa part fustigé cette décision qui a, selon lui, provoqué "l'effondrement et l'étonnement" des salariés.


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