CEE : du nouveau dans les fiches relatives aux pompes à chaleur géothermiques

Par   Corentin PATRIGEON

Actualités
Publié le 25 septembre 2025
© iStock/Astrid860
Illustration d'un forage géothermique.
FOCUS. Le Gouvernement vient de publier deux arrêtés portant sur des certificats d'économie d'énergie relatifs aux pompes à chaleur géothermiques. Les textes mettent à jour plusieurs fiches et en créent deux nouvelles.

Un dernier geste de François Bayrou en faveur de la géothermie ? Il était de notoriété publique que l'ancien Premier ministre, dont le gouvernement a chuté le 8 septembre dernier, avait une appétence particulière pour l'énergie souterraine et qu'il poussait son développement.

Quoi qu'il en soit, deux arrêtés portant sur des fiches CEE (certificats d'économie d'énergie) relatives aux pompes à chaleur géothermiques viennent d'être publiés, et l'AFPG (Association française des professionnels de la géothermie) s'en fait l'écho.

Le premier texte met à jour la fiche sur la mise en place d'une Pac eau/eau ou sol/eau en maison individuelle. Le second crée deux fiches "Systèmes géothermiques" sur nappe et sur sondes pour les bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires, et actualise également les fiches Pac eau/eau pour ces mêmes bâtiments.

Maison individuelle, logement collectif et tertiaire sont concernés

"Pour les maisons individuelles, les montants des aides varient selon différents paramètres de la fiche (zone géographique, rendement et surface desservie). Selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER, dont est adhérent l'AFPG, NDLR), l'installation d'une Pac eau/eau individuelle peut bénéficier d'un coup de pouce allant de 700 à 10.000 €. L'ancien système offrait un montant fixe de 5.000 €", explique l'AFPG sur LinkedIn.

Concernant les bâtiments résidentiels collectifs, "les CEE sont valorisés de 450 à 1.300 € par appartement. Ils pourront bénéficier d'un coup de pouce et le facteur multiplicatif de la dépose du gaz, allant jusqu'à x5 pour les systèmes géothermiques", précise encore l'association. Quant aux bâtiments tertiaires, les certificats "sont attribués en fonction de la surface chauffée par la nouvelle installation et pourront aller jusqu'à 13 € / m² (avant bonification)".

Des évolutions dont l'AFPG se félicite évidemment, les décrivant comme "un réel levier financier pour les porteurs de projets de rénovation énergétique". Mature, la filière géothermique peine en effet à se développer, notamment en raison du coût initial des installations.


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