Les délégataires CEE veulent mettre en avant les "impacts tangibles" du dispositif

Par   Corentin PATRIGEON

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Publié le 16 septembre 2025
ENR solaire photovoltaïque
© iStock/dusanpetkovic
Illustration d'un technicien intervenant sur une centrale solaire photovoltaïque.
CONJONCTURE. En réponse aux critiques régulièrement adressées aux certificats d'économie d'énergie, le groupement des délégataires conduit une étude destinée à mettre en avant les bénéfices du dispositif. Les professionnels du secteur sont invités à y contribuer.

Et si on arrêtait de voir le verre à moitié vide en matière de certificats d'économie d'énergie ? C'est en partant de ce principe que le Groupement des professionnels des CEE a engagé une étude destinée à mettre en avant les bénéfices économiques et sociaux de ce dispositif de financement de la rénovation énergétique, en réponse aux critiques qui lui sont régulièrement adressées, et alors qu'il a récemment fait l'objet d'une nouvelle salve de modifications.

Un premier rapport portant sur les nouveaux gisements disponibles pour la 6ᵉ période des CEE avait été publié en 2024, mais l'idée de cette nouvelle enquête est de "documenter pour la première fois et de manière approfondie" les "impacts tangibles" du dispositif. L'accent devrait notamment être mis sur l'efficacité énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que sur l'amélioration du confort et la lutte contre la précarité énergétique.

Car pour Florence Lievyn, à la tête du groupement, "les critiques légitimes sur le dispositif et les nombreux atermoiements concernant les aides à la rénovation énergétique ne doivent pas occulter les bénéfices considérables générés depuis des années". La responsable estime que les CEE "ne se résument pas à des fraudes ou à des contraintes administratives : ce sont aussi des économies d'énergie, des logements améliorés, des emplois et une contribution positive pour l'économie française".

Pour les délégataires, la lutte contre le "CEE bashing" passera donc par cette étude, qui se bâtira sur la "littérature existante" et sur des entretiens "avec des acteurs de terrain". Le GPCEE se dit également preneur de contributions émanant de spécialistes, chercheurs, institutions, entreprises et associations, qu'il s'agisse de données, de travaux ou simplement de points de vue. Les résultats de l'enquête seront dévoilés le 27 novembre, à l'occasion des Journées techniques CEE organisées par l'Ademe (Agence de la transition écologique).


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